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eau de vie

Le Cri du peuple, petite poésie revoltée

Pognon (is the Power!)

Pognon (is the Power!)

Pourquoi faut il encore que ce thème fasse surface ?

Me convaincre à nouveau que je suis une paria ?

Une paria du fric, du flouze, de l’oseille,

de la fraîche.

En matière de sous, j’ me suis voilée la face,

quand de ce mot incongru revint à mes oreilles,

je perdis mon sang froid, feignais la Malaria.



Je parti pour la pêche, au petit matin,

tenter de glaner ici et là quelques grains,

mais la start-up nation me double

et fait une razzia,

sur les derniers bulots encore débonnaires,

prétendant la vilaine que je n’étais plus rien

qu’un gouffre bancaire et une dette souveraine,

je n’y comprenais rien !



de découvert en découvert,

sur la pente de la misère,

je me décroche, et me rêve

en prêtresse visionnaire,

puis j’éternue en rafale

et tâte mon pantalon,

mais là rien, non de non,

le pognon en poche,

n’est pas un avenir proche

il faut, sur terre garder pied,

au risque de déplaire,

reprendre la mesure,

et mettre les choses au clair:

du power, de la haine, du carburant

le grand K a eu besoin de maintes persuasions

pour rendre le bonheur asservit à l’argent,

piégé délétèr

pour tout les prolétaires,

qui,

esclaves y consentent.

Et les nations qui s‘en servent :

pour cadrer les désirs et les libertés futiles,

pour construire la peur sur le manque

et le vol.

pour nous contraindre

du nécessaire lien

entre le plaisir et le fric.

Et nous pauvre contribuable,

nous avons le trésors sur nos pas,

et de battre la chamade ne pouvons pas,



la puissance est le compte en banque,

et inversement,



la valeur de l’humain n’est plus qu’une suite de chiffre…

le pognon est maintenant numérique,



quelque soit sa forme et sa séduction,

soyons à l’unissons,

pour changer la musique!

abolissons l’argent !

Claire Ilusion, 27 décembre 2021

version initiale

Pognon ( is the power) ?

Pourquoi faut il encore que ce thème fasse surface ?

Me convaincre à nouveau que je suis une paria ?

Une paria du fric, du flouze, de l’oseille,

de la fraîche.

En matière de sous, j’ me suis voilée la face,

quand de ce mot incongru revint à mes oreilles,

je perdis mon sang froid, feignais la Malaria.

Je parti pour la pêche, au petit matin,

tenter de glaner ici et là quelques grains,

mais la start up nation me double

et fait une razia,

sur les derniers bulots encore débonnaires,

prétendant la vilaine que je n’étais plus rien

qu’un gouffre bancaire et une dette souveraine,

je n’y comprenais rien !

de découvert en découvert,

sur la pente de la misère,

je me décroche, et me rêve

en prêtresse visionnaire,

puis j’éternue en raffale

et tâte mon pantalon,

mais là rien, non de non,

le pognon en poche,

n’est pas un avenir proche

il faut

sur terre garder pied,

au risque de déplaire,

reprendre la mesure,

et mettre les choses au clair:

du power, de la haine, du carburant

le grand K a eu pourtant besoin de maintes persuasions

pour rendre le bonheur asservit à l’argent,

piégé délétère

pour tout les prolétaires,

qui,

esclaves y consentent.

Et les nations qui s‘en servent,

pour cadrer les désirs et les libertés futiles,

pour construire la peur sur le manque

et le vol.

Et pauvre contribuable,

nous avons le trésors sur nos pas,

et de battre la chamade ne pouvons pas,

pour nous contraindre du nécessaire lien

entre le plaisir et le fric.

la puissance est le compte en banque,

et inversement,

la valeur de l’humain n’est plus qu’une suite de chiffre…

le pognon est maintenant numérique,

quelque soit sa forme et sa séduction,

soyons à l’unissons,

pour changer la musique!

abolissons l’argent !

Claire Ilusion, 22 décembre 2021

claire illusion

Biographie ( version médiane)

Biographie ( version médiane)

claire illusion
avec une moustachephoto de Claire Illusion

Depuis plus de trente ans, j’explore et pratique différents champs des arts visuels et des techniques artisanales. La peinture, le dessin, et le collage m’accompagne depuis mon plus jeune age. Avec la philosophie, qui fut ma formation initiale, la photographie a été et demeure mon premier mode appréhension de la réalité ; de l’argentique au numérique, je cohabite avec toute la cohorte des outils informatiques de traitement d’images, j’ai suivit l’évolution technique dans ce domaine et m’en sert quotidiennement. Mon besoin de matière et de corporéité me pousse pourtant toujours à utiliser mes mains pour produire des objets et des images tangibles. L’essentiel de ma pratique actuelle s’inscrit dans la lignée des techniques d’impression d’art que j’ai rencontré lors des mes études en Angleterre, relief, sérigraphie, typographie, monotype, il y a plus de vingt ans. Je n’ai pas cessé de pratiquer et d’expérimenter de nombreuse techniques d’arts et d’artisanats, traçant petit à petit mon itinéraire de recherches : esthétiques, techniques et thématiques.

Pendant 15 ans, associée à Chapi-tech, une petite coopérative de fabrication de tentes bâches et chapiteaux en Bretagne sud, j’ai utilisé les supports visuels numériques pour développer la branche commerciale et communication de l’entreprise. J’ai profité des outils et déchets de l’atelier pour développer des dispositifs esthétiques participatifs. Dans ce cadre professionnel, j’ai côtoyé de nombreux artistes et formateurs des arts vivants. J’ai participé en tant que bénévole à de nombreux évènements culturels ou/et alternatifs partout en France: festivals d’arts du cirque, de théâtre, de musique et d’arts visuels. En plus de documenter les événements à l’aide de la photographie, j’y ai présenté de nombreuses installations et des dispositifs d’arts plastiques participatifs de ma conception ( la pêche aux images, les jardins de poche) .

Mes influences artistiques sont variées mais sont particulièrement liés à des collectifs tel que les surréalistes et Dada, l’arte povera, Support/surface, mais aussi les artistes telles que Tracey Emin, Niki de saint phalle, et Louise Bourgeois. Mes repaires théoriques sont Robert Filliou (fluxus), Guy Debord et les Situationnistes et Judith Butler.

Depuis mon séjour britannique, ma pratique m’oriente vers des thèmes sociaux, politiques, environnementaux et féministes. Depuis 4 ans, j’explore d’avantage des techniques d’expressions artistiques simples et versatiles, je cherche à rendre mon art plus accessible. Je cherche toujours des contextes et projets qui me permettrons de développer de nouveaux processus d’arts immersifs et/ou participatifs.

Je considère l’art comme « liant mental » mais aussi comme un vecteur de transformations sociales.

Je souhaite, en tant qu’artiste, m’investir dans des initiatives collectives, locales qui se donnent pour mission de mettre l’art au cœur du processus démocratique, et travailler à développer des formes d’expressions visuelles qui contribuent à renforcer la paix sociale et à construire un progrès collectif.

art conceptuel

Habillage du véhicule « centre social itinérant » du centre Social Éveil

En août 2024, avec Corine Pousse, nous avons customisé le Camion l’éveilleur, centre social itinérant du canton de Questembert. Ce projet a transformé un camion blanc en espace artistique mobile offrant des activités culturelles et d’éducation. Initialement prévue participative, la fresque a été adaptée avec des silhouettes inventées. Contactez-moi pour des projets similaires.
Lire la suite
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