Femmes et arts

un remède à la mélancolie?

un outil d’émancipation collective?

Santé mentale , santé sociale, santé physique, les liens ne sont plus à démontrer, l’art par sa pratique et sa diffusion peut servir d’agent facilitateur. Lié l’individuel et le collectif au travers de projets d’arts visuels, peut être un moyen de contribuer à faciliter la tolérance et le respect de chacun dans cette société instable et confuse. La question du rôle social de l’art n’est pas nouvelle, la pratique non plus, mais par les temps qui courent, la recherche d’un sens collectif qui nous permettrait d’agir ensemble contre les adversités à venir,est plus que nécessaire. Les arts visuels ont un rôle à jouer de révélateur d’instabilité. Dans le malaise, l’ incertitude, la discriminations, la précarité, solitude, l’art est un refuge pour bien des gens, mais peut être pas encore assez. Ce pouvoir de l’art et de la pratique artisanale pourrait bien être utile pour raccrocher l’individu virtualisé à une réalité. Réalité qui même si elle est éloigné, n ‘en a pas moins des effets concrets, qui écrasent les individualités.

Et si on s’entraidait, avec l’art en ligne de mire en processus , en expérimentation:

La vie Bonne » , Qu’est ce que c’est ?

« La vie Bonne » , Qu’est ce que c’est ?

« Le vie Bonne » , Qu’est ce que c’est ?

une notion en grand part liée à la philosophie et au chemin de vie que chacun construit en son âme et conscience,

Loin d’être juste une quête personnelle, cette question de la vie bonne doit trouver un écho dans la société entière comme fondement du contrat social, de toute forme de collectifs ou de société.

C’est ainsi un questionnement éthique et moral qui doit traverser les différents niveaux de socialisation, qui oblige à construire et interroger en permanence les valeurs motrices d’une société, pour les remettre à jour et contextualiser nos aspirations, pour mener une vie, des vies, des sociétés, une société dont les ambitions de bien être et d’équilibre, doivent prendre en compte les différences et les circonstances, cultiver la tolérance et l’ouverture d’esprit, dépasser les peurs, les pathogènes psychologiques, exister en dehors les possessions matérielles, des marqueurs sociaux et des mondes virtuels.

 » la vie bonne  » est un processus de médiation artistique qui conçoit et utilise l’art comme un agent d’émancipation, vecteur de pensée et d’émotions,

Alors pour concilier/lier « la vie bonne » et la « bonne femme, il faut faire revivre ce concept, tentons de nouveau l’aventure de l’art sociologique.. et avec lui développons des outils et méthodes pour :

-aider et favoriser l’autonomie de publics vulnérables par le biais d’activités artistiques.

-renforcer la solidarité et la parole des femmes dans un contexte convivial et transgénérationnel.

-mener des actions et projets collectifs à thèmes inscrit dans l’espace public.

-exposer, promouvoir et vendre les productions artistiques de femme de tous ages.

-Organiser des expositions, ventes et événements culturels autour de problématique féminines et feministes.

-intensifier le rôle social et culturel des femmes en Bretagne sud en construisant une plate- forme d’expression et de mise en commun de ressources, compétences et talents.

  • Empuissanter la parole et l’expression artistiques des femmes pour leur permettre de se faire entendre/voir dans leur aspirations de citoyennes.

-Donner du sens et un écho à des pratiques artistiques contemporaines, traditionnelles et populaires de femmes.

Mon parcours me porte à porter un projet qui intègre la dimension sociale et psychologiques des arts plastiques et de l’artisanat populaire.Ma pratique et mon expérience professionnelle m’ont sensibilisée à la question du travail et du rôle des femmes dans l’entreprise, la famille et dans la société en général.

L’idée: la vie bonne :

Le travail qu’effectuent les femmes, qu’il soit dans la sphère domestique, associative ou dans l’emploi, est souvent invisibilisé ou mis en défaut par rapport aux travaux de production, de représentation ou de management qui sont souvent occupés en majorité par des hommes. Les hiérarchies et les rapport à l’utilité et la rentabilité du travail , sous entendu par les rapports de forces induit par le patriarcal ont souvent relégué les travaux majoritairement féminins à l’accessoire, au superflus, au soin, et aux activités supports ( administratif/communication) , et au bon cœur.

L’art populaire, le bricolage, les compétences, la créativité des femmes et de la population en général est maintenant au mieux relégué au statut de loisirs, créatifs ou pas, mais n’est rarement valorisé en tant que travail, et sa qualité accessoire la rend soumise aux priorités encrée dans des critères économiques.

Il me semble que par la pratique d’activités artistiques et culturelles, les femmes peuvent renforcer la vigueur du lien social en acquérant et en transmettant des savoirs faire et des compétences qui ont du mal à faire valoir leur utilité dans le secteur économique.Parce que ces savoirs faire et leur résultats ne s’inscrivent pas nécessairement dans un système marchand, ils peuvent être sont souvent incompris, considérés comme inutile voir méprisés.

Or ces pratiques, qu’elles soit contemporaines ou encrée dans une tradition spécifique ont malgré tout une dimension sociale et collective qu’il est nécessaire de valoriser et de mettre en commun. En unissant nos pratiques nous pourrons donner un sens à nos œuvres et les rendre visibles grâce à nos engagements.

la pratique artistique, la et aussi peut amorcer dans la libération de l’expression visuelle et pourquoi renforcer la parole. L’art, dans sa pratique, a quant à lui, la vocation à concrétiser et à encourager et la construction de récits personnels ou collectifs.

En ce sens il peut jouer un rôle de équilibrage psychologique puisqu’il renforce les moyens d’individuation tout en jouant un rôle social d’expression libre.

A partir de centres d’intérêts spécifiquement féminins, nous pourrons élaborer des questionnements plus vastes sur le social, le travail, la place de chacun dans la société, qui pourrons nourrir nos pratiques artistiques et artisanales et nous aideront à trouver du sens dans un monde qui peut paraître instable et peu sécurisant.

Nous avons besoin de nos jours de nombreuses des plate-formes de confluences qui aident à renforcer et à préserver l’autonomie des femmes, de tous horizons, (avec une priorité pour les femmes isolées, fragilisées, victimes de violences physiques ou/et psychologiques) tout en favorisant l’entraide et l’action.

L’ambition du processus à engager est de developper la convivialité, la culture et l’art comme leviers de développement du tissu social et économique. Autour de thématiques sur les rôles des femmes, il s’agit encourager la libre parole, la production d’œuvres artistiques et de favoriser leurs visibilités et leur transmission.

En constituant des groupes d’entraide mutuelles, et en favorisant des rencontres entre personnes sensibilisées autour d’un thème aux dimensions artistiques et culturelles

Il s’agit de faciliter l’autonomisation de femmes de la région du pays de Redon, ou d’ailleurs, motivées pour se consolider leur santé mentale et pour contribuer à améliorer leur environnement en participant à une aventure collective et créative.

Cette crise sanitaire s’est ajoutée à des difficultés sociales et économiques de nombreuses femmes, vivant auparavant dans des conditions d’existence difficile lié à l’isolation sociale, exclusion économique et du monde du travail, après des accidents de la vie.

La crise du Covid fait émerger de nombreuses problématiques sociales, économiques, morales et psychologiques, la réparation des cœurs et du tissus social est nécessaire, l’art et la pratique créative nous semblent être une des clefs pour dompter la réalité et la rendre plus désirable. Pour aller au delà du développement personnel qui isole le sujet dans sa propre problématique, on peut convoquer l’art dans ses dimensions historiques, sociales philosophiques, et pourtant produire du concret du tangible qui vehicule nos interrogations collectives, et la façon dont nous espérons l’avenir.