Rechercher :

/

Le rôle de l’artiste est-il d’éveiller les sens, les flatter ou les violenter ?

L’art est un moyen, l’art est une fin, l’art pour l’art, l’art social, l’art mystique, l’art militant, l’art poétique, l’art philosophique. L’art crado, l’art excitant, l’art étonnant. 

Passionnée par toutes sortes de techniques manuelles et visuelles, l’expérimentation a jalonné les étapes de la vie de Claire.

Utiliser ses mains, pour garder un œil sur le réel, le monde matériel, les mondes des besoins « naturels », le monde immédiat, le monde du désir.

L’art: plastique, visuel, graphique, peut importe, doit être vécu comme un mode d’expression du quotidien et un témoin de nos humanités singulières, et pourtant si multiples. Les productions de Claire ouvrent les portes de différents univers, propose l’exploration de champs inattendus, via des combinaisons techniques à la fois simple et hors cadre. .

Identité?

En bonne dé-constructiviste,

Claire a opéré plusieurs révolutions dans la vie. et ce n’est pas fini!

Pour tenir dans la vie, nous nous créons des invariants, des cadres de lecture du monde. Ces invariants sont nos croyances, nos béquilles, nos véhicules. Vivre dans dans les bulles de nos croyances figée, ne nous permet pas de comprendre les paradoxes de notre temps. Nous sommes constamment victimes de biais d’opinion qui dictent nos perceptions et nos actions. La société de consommation n’est plus seulement incarnée par un monde matérialiste, mais aussi par un réseau de cibles commerciales, que les marchands de Data monnayent au plus offrant. Certain.es veulent trouver une utilité à l’art, à la fabrication, à la recherche, interrogeons nous avec Bernard Steigler sur le rôle de la technique du point de vu anthropologique autant qu’au niveau politique.

Il me semble que les missions de l’art, des sciences et des techniques sont de remettre en question nos croyances fixes, nos cadres, nos déterminismes figées. En défiant la réalité, l’évidence, et en tentant de construire des vérités vivables, ces disciplines contribuent à la construction d’une cohérence sociale d’un récit commun porteur de sens, Ce sens est de plus en plus contesté , perçu comme vecteur de desseins néfastes pour l’humanité ; la recherche du profit a perverti nos rapports à la vérité, et à la réalité, en multipliant les offres hors des champs traditionnels des besoins et nécessités . En privatisant la connaissance et la production humaine, le capitalisme a individualisé à outrance nos existences et mis aux enchères le bien commun. Le glissement de nos existences vers le numérique, virtualise nos rapports sociaux et amicaux, cela efface petit à petit le corps, l’objet, l’inutile, l’accident, l’impromptu, pour centrer la vision sur des écrans hypnotiques.

Privées de rapport à l’altérité, à la matérialité, nos esprits s’enfoncent dans la croyance dans de récits dominants écrits pas les gagnants ou des contre-récits dominants parfois particulièrement farfelus !

Remède à la vérité?

Une solution est de tenter quoi qu’il en coûte, de défier les processus individualisations en action dans nos environnements réels ou numériques, en considérant la nécessité d’induire de l’art dans le social et du social dans l’art.

La critique, la recherche, les propositions, la coopération, ne peuvent s’effectuer que nous si sommes conscients de la nécessité de nos émancipations, et pour nourrir cette quête, nous devons fabriquer les outils d’analyse de nos aliénations.

Les champs visuels nous invitent à questionner les points de vues. Pour se décentrer, mentalement, physiquement, opérer de nouvelles connections et perspectives. Utiliser l’illusion pour révéler les illusions déshumanisantes et les rapports de domination,

Le dilettantisme une Stratégie?

Une méthode expérimentale, pour contester l’identité fixe, changer de points de vue, de scène, de manière de faire, pour multiplier les angles d’accès au réel..

Hors des sentiers battus, mais pas hors du temps

Créer une fusion, un dialogue, un échange entre les différentes techniques et média des arts visuels, pour se rapprocher en incluant les pratiques artisanales et les sciences sociales.

La recherche Visuelle
comme fil rouge​—————–

colage-classique-covid
petit jesus en pandémie

Des questionnements….

Démarche-1 Globale, approche Mystico-philosophique

pour une approche plus sociale et pragmatique ——————–> / Philosophie

à Tout bout de Champs!
L’artiste et sa quête.
 

Celui qui se pose la question de l’identité doit débusquer, observer et tenter de déjouer ses déterminismes avant de d’auto-examiner. 
En se confrontant aux structures aliénantes de la raison utile, l’artiste pave son chemin de résiliences multiples qui l’entraînent à déjouer son destin social et mental. 

L’artiste en travailleur, en artisan, en besogneux, en un rouage de l’humanité certes, mais sa production est avant tout un remède contre l’ennuie d’une vue ordinaires et circoncises au service de la modernité; et d'une vie faites d’injonction de résultat et de productivité outrageuse. 
L’énergie vitale que l’art propulse, est mue par un grand espoir d’amélioration de la condition d’humain, de sa liberté. uN idéal d’entraide AVEC sa mission, révélatrice, DÉFRICHEUSE de perspectives. 
Une nécessité ontologique et phénoménologique, individuelle et aussi collective. 
Un salut empirique, matériel, tangible qui lui ouvre les bras. 
L’artiste se forge un itinéraire SINGULIER, qui l’emmène aussi bien dans des petites criques sauvages et idylliques que dans les recoins glauques de la déchéance sociale. 
Les risques de noyade, cependant, sont dédramatisées, l’art comme bouée -de sauvetage, qui vient à point quand le naufrage est engagé.
Et pourtant, le remède se mute en poison quand les sens et le sens sont en lutte permanente, 
que le médium se confond avec la fin, que le corps se dissémine, que l’esprit s’évapore, 
que le lien est brisé, que la bouée est comme la vérité, éclatée!

Incongrues victimes de sensations extrêmes, oubliés dans les décombres de la raison éparpillée,  toute tentative de se soustraire du corps, laisse des traces mais ne donne pas le code, l’alchimie créatrice s’égare dans les hautes sphères, et reste à jamais un espoir en puissance. 

La mission de l’art visuel est elle d’être visionnaire ?
L’image pourtant bien encrée dans le sens distant, doit- elle les affecter au point de désaxer les évidences pour mieux les contester? 
L’art opère sa révolution, mais son axe est biaisé, il se contente alors de se décentrer, tente d’ouvrir les fenêtres, pour exciter les mirettes et les séduires avec ses nouveaux points de vues. 
Car l’origine est sacrée, mais le sacrée est sacrilège pour les cultivateurs d’horizons indomptés.
 
Adopter un point de vue fixe et déterminé, encrer son origine dans une absolut immuable conduit tôt ou tard  au rejet de la diversité, de l’altérité, de l’hypothèse. 

Le rôle de l’artiste est-il d’éveiller les sens, les flatter ou les violenter ? 

L’image pourtant bien encrée, vogue dans le sens inverse du courant dominant,
les émotions?  doit-elle les affecter au port ou larguer les amarres du confort aliénant, 
désaxer les évidences de la domesticité ou bien suivre les chemins des âmes damnés. 

Romantiser? tomber dans le panneau, céder dans les bais de l'image, se laisser porter par nos 
désirs, se croire hors sol et commencer à planer. 

Comment y parvenir ? Pour quoi y aspirer ? 
Comment explorer le monde et construire un itinéraire de vie unique et personnel, ajuster les angles de vue, trouver les outils pour assumer la vie et garder les pieds sur terre malgré la virtualisation généralisée. 

L’art est un moyen, l’art est une fin, l’art pour l’art, l’art social, l’art mystique, l’art militant, l’art poétique, l’art philosophique. L’art crado, l’art excitant, l’art étonnant. 

Quiconque veut s’inscrire dans le champs du visuel, doit apprendre à créer des points de vue, les incarner, les opérer, les restituer. 
Et pourtant l’art est sensibilité, l’art est perception, intuition, expression floue, aveugle, nécessaire mais non essentiel. 
Les messages que l’art véhicule, n’ont pas le même effet, selon qu’ils soient pour le roi ou bien ses apprentis, incessant va et vient entre ici et au-delà, le même que moi,  l’impossible âme sœur. 


Mes pratiques sont divergentes mais dialoguent entre elles. 
Je cultive différents champs d’explorations techniques et esthétiques.
Je pose mes bagages, apprivoise puis maltraites des matières et des images. 
Je m’installe au fils du ruisseau de ma vie et souffle sur la créativité. Ainsi commence le voyage, l'alchimie alliage du tout et du rien. 
Maîtresse de mon chemin je ne le suis point, mais je l’abreuve à chaque fois avec de l’eau bénie de l'humanité diversifiée. 


mes recherches d’hybridation artistiques, sont accompagnées de l’exploration de concepts philosophoco-visuels, pleines de désirs indécents,de plongée dans l'inconnu, l'engagement dans l'aventure sans lendemain, chaotique itinéraire de la pensée sans vérité. 

Jonglant avec des concepts souvent antagonistes, oxymore surréaliste ou pléonasmes loufoque, je ne suis pas sur terre pour donner le LA, que mes images vous parlent ou pas .
 

SERVICES

arts participatifs

arts contextuels

installation impromptue